Article tiré du site ''conseiller.ca'' du 4 juillet 2014 Or, selon un récent sondage de la TD, seuls 40 % d’entre eux se considèrent comme « très bien préparés » à cet égard, tandis que près de la moitié ne mettent pas régulièrement à jour leur plan successoral.
Effectuée en ligne auprès de 1106 Canadiens de 65 ans et plus par la firme Environics Research Group, cette enquête révèle aussi que 28 % des Québécois n’ont jamais discuté de leur plan successoral avec leur famille, car ils considèrent qu’il s’agit là d’une question difficile à aborder. Enfin, 20 % des personnes sondées affirment craindre que leur succession ne paye trop d’impôts ou que leurs héritiers n’approuvent pas leurs décisions ou ne dilapident leur héritage. Absence de testament = délais et frais inutiles « Quelle que soit l’importance du patrimoine, une bonne planification successorale est essentielle, particulièrement lorsqu’on tient compte des nouvelles complexités liées aux arrangements familiaux qui dépassent le cadre de la famille nucléaire », estime Annie Boivin, directrice principale, planification fiscale et successorale à Gestion de patrimoine TD. « Un plan successoral ne procure pas que des avantages financiers, comme la réduction des coûts et des impôts, il permet aussi d’établir et de faire respecter ses volontés », ajoute-t-elle. TD souligne par ailleurs que l’absence de testament risque d’entraîner des frais et des délais inutiles et souvent imprévus. Mettre à jour son plan successoral D’où l’intérêt de consulter un conseiller en planification successorale, explique l’institution financière. En effet, celui-ci peut offrir des conseils sur les stratégies de distribution des actifs, à l’extérieur du testament, qui ne sont pas nécessairement assujetties aux mêmes règles fiscales. Selon Annie Boivin, une fois le plan successoral élaboré, il est également important de le mettre à jour tous les trois à cinq ans, ou après un changement d’état civil, de situation financière ou d’emploi, ou encore la naissance ou le décès d’un membre de la famille. « La mise à jour d’un testament ne prend que quelques minutes et évite des conséquences qui peuvent être très lourdes pour les héritiers », conclut-elle. À lire : Familles recomposées : solide testament requis!
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Extrait du blogue de Josée Jeffrey du 30 juin 2014 dans le journal Les affaires Bienvenue au RVER Au Québec, un travailleur sur deux n’a pas de régime complémentaire de retraite auprès de son employeur. Bonne nouvelle : le 1er juillet, le Régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) entre en vigueur. Attendu depuis plus de deux ans, le projet de loi 39 permettra à plus de deux millions de travailleurs québécois, travaillant dans plus de 90 000 entreprises sous juridiction provinciale, d’épargner pour assurer leur sécurité financière à la retraite. Les employeurs embauchant au moins cinq employés ayant un an de service continu et qui ne bénéficient pas d’un régime enregistré d’épargne-retraite seront obligés de mettre sur pied un tel régime, mais ne seront pas tenus d'y cotiser. Un délai leur est toutefois accordé pour l’implantation du régime, en fonction du nombre d’employés. Les entreprises visées par la Loi devront offrir un RVER au plus tard : • le 31 décembre 2016, pour les entreprises ayant 20 employés visés ou plus; • le 31 décembre 2017, pour les entreprises ayant de 10 à 19 employés visés; • à la date déterminée par le gouvernement, pour les entreprises ayant de 5 à 9 employés visés à leur service (date qui ne peut pas être antérieure au 1er janvier 2018). Adhésion automatique Pour les travailleurs, l’adhésion au RVER est automatique. Leurs cotisations seront déductibles et les retraits imposables. Comme pour les REER, les sommes accumulées, capital et intérêts, restent à l’abri de l’impôt tant qu’elles ne sont pas retirées. L’employé aura toujours le loisir d’y participer, par voie de retenue salariale, selon des taux déterminés par règlement ou plus, selon sa volonté et la limite de ses droits de cotisation au REER.. |
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