Oui je veux devenir propriétaire mais pas à n'importe quel prix. Il faut absolument garder en tête les implications d'être propriétaire (taxe de bienvenue, municipales et scolaires, frais de notaire, de déménagement, de rénovations/réparations ...) et celles d'un prêt hypothécaire.
Illustration : prêt de 200 000$ sur 25 ans à 5,5%. Le paiement mensuel capital+intérêt sera de 1 221$. 25 ans plus tard, vous aurez terminé de payer votre maison en ayant véritablement déboursé 366 235$ soit 166 235$ en frais d'intérêt. Faisons l'hypothèse que le taux d'intérêt reste constant à 5,5% pendant 25 ans. Encore un petit 33 765$ et vous auriez payé 2 fois votre maison : une fois pour vous et une fois pour la banque :( Alors, propriétaire ou locataire ? Des économistes américains, spécialistes en immobilier, se sont entendus pour établir une petite formule, un ratio, qui aidera les futurs acheteurs à se décider. Ils nous disent que pour valoir la peine de devenir propriétaire, il faut que la propriété que vous souhaitez acheter se vende à un prix inférieur à 15 années de paiement de votre loyer annuel. Soit un ratio de 15 entre le prix de la propriété et votre loyer annuel.
Les données du 9 janvier 2014 de Services Immobiliers Royal Lepage révèlent que je devrai m'armer de patience pour trouver ma perle rare ;-) ''Le prix des maisons standards à 2 étages à Montréal a connu une hausse marquée, soit de 5,8%, pour atteindre 401 714$. La situation pour les autres catégories de propriété a été plus équilibré. Les maisons individuelles de plain-pied ont augmenté de 2,9%, alors que les appartements en copropriété standards ont enregistré un modeste repli de 0,4%. On prévoit que le prix moyen des maisons à Montréal va augmenter de 1,4% en 2014, en partie à cause d'une baisse attendue des ventes unitaires.'' J'ajoute à ce ''beau'' calcul, les rendements des fonds commun de placement très intéressants de 2013 et je me rends à la conclusion ... Je vais faire travailler mon argent encore un p'tit peu !
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L'article qui suit a été écrit et publié par Fabien Major, le vendredi 24 janvier 2014 sur son site WordPress. C’est un peu déprimant de constater qu’en moyenne, au cours des 20 dernières années, les investisseurs ne se sont aucunement enrichis. L’inflation a été de 2,5 % et les gains annualisés des épargnants ont été du même niveau, 2,5 %. c’est la firme de recherche indépendante Dalbar qui a compilé les résultats.
2,5 % annuel composé, c’est étonnant et pas mal décourageant. Durant la même période, l’indice S&P500 a pourtant gagné 8,2 %, le pétrole en a pris 8,1 %, les obligations ont poussé de 6,3 % et en fin de peloton, l’immobilier s’est apprécié de 3,7 % par année (excluant les taxes, rénovations, frais de notaire et courtage). Source: Fonds Edgepoint 2014 5 raisons qui expliquent pourquoi l’investisseur obtient de si faibles résultats. 1-Le réflexe de l’investisseur novice est d’acheter des placements qui ont déjà monté et de vendre ceux qui baissent. Les gestionnaires institutionnels font le contraire, et ça réussit la plupart du temps. 2-De plus en plus d’investisseurs autonomes choisissent la négociation boursière sur internet comme «hobby». Ils puisent leurs idées dans les forums de discussion et dans les articles de journaux et sur les blogues. Ils font ce qu’il y a de pire: ils tentent de battre le marché. 3-De nombreux investisseurs se sentent incapables de «laisser tranquilles» leurs placements. Comme certaines personnes avec les meubles du salon, si ça ne change pas de place au moins 2 fois par année, ils étouffent! Pourtant déplacer ses actifs au mauvais moment peut complètement annuler le rendement potentiel. 4-Plusieurs gèrent «par-dessus» leurs gestionnaires. Ils ont de bons fonds de pension ou de bons fonds communs dans leurs REER et CELI et sans rien analyser ou comparer, ils les vendent «pour prendre des gains». Ils oublient que l’équipe de gestion de leurs fonds n’a pas les bras croisés! Les fonds gérés activement s’ajustent stratégiquement dans les moments opportuns. Certains ont un taux de rotation des titres de 100 %. 5-Les banques et caisses sont des machines de marketing. La VENTE au comptoir et dans le courtage à escompte, sans conseil ni planification cause de sérieux dommages. Chaque année, pour améliorer les bonis et primes des dirigeants et pour soutenir la croissance de l’action de leur institution, elles déploient de savantes campagnes de pubs aussi efficaces que celles des vendeurs de boissons gazeuses ou de malbouffe. ... Pour qui : les professionnels constitués en société et les propriétaires exploitants Pour quoi : la retraite Avantage : cotisations (plus importantes que pour un REER) déductibles d'impôt pour la société Un RRI est un régime à prestations déterminées établi par une entreprise constituée en société à l'intention de professionnels. Il vous permet dans la plupart des cas d'effectuer des cotisations déductibles plus élevées que celles qu'autorise votre REER et d'augmenter ainsi vos revenus de retraite. De plus, toutes les cotisations versées sont déductibles d'impôt pour votre société, ce qui fait du RRI la solution rêvée pour les professionnels constitués en société et les propriétaires exploitants. |
Permettez-moi de vous souhaiter à tous, la bienvenue sur le blogue.
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