Divorce et prestations pour enfants
Un bel exemple d'oubli: les prestations gouvernementales pour les enfants.Prenons un exemple. Josée travaille à temps partiel et gagne 30 000$, tandis que Mathieu gagne 100 000$. Avec un revenu familial de 130 000$, le couple reçoit environ 3000$ par année pour ses trois enfants.
Le couple se sépare au mois de mai et Josée a la garde des enfants. Mathieu paie une pension alimentaire qui tient compte des sommes que Josée recevra de Québec et Ottawa, environ 13 000$ par année.
Mais Josée ne pense pas à aviser le gouvernement immédiatement de sa séparation. Ce n'est qu'au mois d'avril suivant, lorsque Josée fera sa déclaration de revenus, que le gouvernement réalisera que la situation a changée.
«Ils vont faire l'ajustement. Mais pourquoi attendre? C'est souvent à la séparation qu'on a le plus besoin d'argent», dit Mme Schirm.
Trois mois après le divorce, Josée peut aller sur les deux sites web des gouvernements qui lui enverront les montants immédiatement. «Souvent, les gens ne le savent pas», déplore Mme Schirm.
Lorsque la garde est partagée, les deux conjoints ont droit à la moitié des prestations. Mais encore faut-il en faire la demande. Sinon, l'autre conjoint continuera de recevoir 100% de l'argent.
Quand l'un des parents réalise qu'il n'a pas touché sa part, il peut faire la demande et le gouvernement lui versera rétroactivement la somme. Mais l'autre conjoint devra rendre l'argent versé en trop. Rien pour améliorer les relations entre les ex.
Ressources : le journal LaPresseAffaires, la revue Solutions de Manuvie, le site de conseiller.ca ...