Statistique Canada a demandé aux répondants de répondre à 14 questions testant leurs connaissances en finances personnelles. Les résultats étaient ensuite traduits en pourcentage. Voici deux exemples?: la plus facile (94% des participants ont eu la bonne réponse) et la plus difficile (seulement 30% des gens ont pu y répondre correctement).
La plus facile: laquelle des situations suivantes peut nuire à votre cote de crédit?
a) Faire des paiements en retard sur un prêt ou une dette.
b) Rester dans le même emploi trop longtemps.
c) Demeurer dans le même secteur trop longtemps.
d) Utiliser fréquemment une carte de crédit pour des achats.
La plus difficile: dans quelles circonstances serait-il financièrement avantageux d'emprunter pour acheter un article aujourd'hui et de rembourser cet emprunt avec un revenu futur?
a) Lorsque l'article tombe en solde.
b) Lorsque l'intérêt sur le prêt est supérieur à l'intérêt obtenu sur un compte d'épargne.
c) Lorsque l'article acheté à crédit permet d'obtenir un emploi beaucoup mieux rémunéré.
d) Il est toujours plus avantageux d'emprunter pour acheter un article aujourd'hui et de rembourser cet emprunt avec un revenu futur.
Les bonnes réponses sont a et c.
Voyons maintenant les résultats d'ensemble.
En moyenne, les Canadiens obtiennent une note de 67%. Autrement dit, ils sont capables de répondre correctement à 9 questions sur 14.
Ce sont les Québécois et les résidents des provinces de l'Atlantique qui obtiennent la pire note?: 64%. À l'autre bout de l'échelle, ce sont les Albertains qui ont les meilleures connaissances financières, avec 70%. Mais la différence entre les meilleurs et les pires élèves demeure relativement mince.
Comme on s'en doute, plus on est riche, meilleures sont les connaissances en finance. Les répondants gagnant moins de 67 000$ ressortent avec un score de 62%, comparativement à 71% chez ceux qui gagnent plus de 95 000$. La note grimpe à 78% chez les personnes riches vivant seules. Le niveau de scolarité joue un rôle important?; chez ceux qui n'ont pas dépassé le secondaire, la note est de 60%; chez les diplômés universitaires, 73%. Aucune surprise là non plus. De la même façon, les connaissances des propriétaires sont plus élevées que celles des locataires.
Enfin, les immigrants récents (arrivés au Canada il y a 10 ans ou moins), avec 58?%, accusent un retard assez important par rapport aux personnes nées au Canada (68?%). Chez les immigrants gagnant moins de 67 000?$, ce chiffre tombe à 52?%.
Extrait de l'article de Claude Picher (La presse du 15 mars 2011) : http://is.gd/K4TcNX
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